À l’origine de la Fondation MAM, il y a la perception que notre époque est traversée par des crises successives de sens et de finalité.

Le constat que ce malaise est le résultat d’actions et d’entreprises humaines. Dans une course folle et effrénée par ce qui a été qualifié de progrès, des humains ont tenté de s’affranchir d’une coexistence harmonieuse et juste avec la Nature et le reste du Vivant. De la perception que notre époque était traversée par un manque de sens, de soin, de lien et de finalité a émergé une impérieuse nécessité. Celle de s’arrêter, de penser et surtout d’agir, dans un même mouvement qui réduit la distance entre le penser et l’agir. Penser-Agir c’est écouter cette conscience, celle du vent qui souffle soudain étrangement, des rayons du soleil qui deviennent tout d’un coup hostiles, des humains déplacés dans l’effroi, des animaux qui ne trouvent plus de place pour se reproduire et qui disparaissent de la surface du globe, de l’a-normalité d’un virus planétaire…
La conscience de quelque chose qui semble déranger le cycle de la Nature.

Nous sommes au Cameroun dans la localité de Grand-Suza. Un morceau de territoire sur la carte du Cameroun, sur les cartes encore plus grandes de l’Afrique et du monde. C’est là, sur ce continent monde, qui a la particularité d’être à la fois la “mère” de l’humanité et en même temps le continent de la jeunesse du monde, que nous tentons de penser et d’agir à la réconciliation du couple Nature/Culture.

Dans une course folle et effrénée par ce qui a été qualifié de progrès, des humains ont tenté de s’affranchir d’une coexistence harmonieuse et juste avec la Nature et le reste du Vivant.