
Evènements passés
Ateliers littéraires et Jours et Nuit de la poésie, du 22 au 28 octobre 2022
Sous la direction de trois écrivaines : Hemley Boum, Anne-Sophie Stéfanini et Beata Umubyeyi Mairesse, « Suza, théâtre de la vie » s’inscrit dans le souffle des projets portés par la Fondation MAM. Il s’agit de bâtir un spectacle vivant pensé, créé, mis en scène et joué avec, par et grâce aux populations de Suza. Une performance artistique inclusive au cours de laquelle le village se raconte.
Biennale de Dak’art, du 19 au 29 mai 2022
A l’occasion de l’ouverture de son pavillon, la Fondation MAM s’est dévoilée dans les jardins de la Fondation Léopold Sédar Senghor.
Résidence de création, Alexis Peskine, du 24 janvier au 28 avril 2022
Né à Paris en 1979, Alexis Peskine est un artiste visuel.
Il est sorti major de la prestigieuse université Howard section peinture et photographie, puis s’est spécialisé en numérique à
Baltimore au Maryland Institute College of art.
Les œuvres d’Alexis Peskine sont des « portraits » à grande échelle de la diaspora africaine, réalisés en enfonçant des clous de
différents calibres, avec une précision extrême, dans du bois teinté de café et de boue. En appliquant des feuilles d’or sur les
clous, il crée des images composites à couper le souffle. Il dépeint des personnages qui incarnent la force et la persévérance,
avec une énergie qui rappelle celle des « figures de pouvoir » Minkisi du bassin du Congo, chargées de spiritualité. Il réalise
également des photographies et des vidéos saisissantes.
Suza LEV, du 27 au 29 avril 2022
Dans le cadre de la résidence Suza LEV-Cartographie en Avril 2022, encadrée par la philosophe Séverine Kodjo-Grandvaux, l’anthropologue Parfait Akana & l’économiste Felwine Sarr ;
en présence du géographe Cheikh Ba (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et de l’économiste Muhammad Ba (Université Gaston-Berger de Saint-Louis); de trois doctorants résidents à la Fabrique de Suza dans le cadre de leurs thèses appliquées au territoire de Grand Suza, de la doctorante Géraldine Obiono (Sciences politiques) ainsi que plusieurs intervenants invités tels que l’herbier Cameroun et les chefs du village Grand Suza, une Responsable de programmes Institut Panafricain de Développement, un entrepreneur dans le domaine de la collecte et valorisation de déchets), une problématique a été posée et celle-ci donne désormais le ton de la mission de la Fondation MAM et le fil rouge de tout projet rejoignant la Fabrique de Suza :
Comment accroître le bien-être des populations de Suza ?
Cet évènement s’est ponctué par un talk avec pour thème “Construire une économie du vivant” le 27 avril 2022 à 18 heures à la Fabrique de Suza.
Intervenants : Isabelle Delannoy, Felwine Sarr. Modératrice : Séverine Kodjo-Grandvaux
Nuit des idées, le 27 janvier 2022
En partenariat avec le Think Do Tank Okwelians et l’Institut Français du Cameroun, il s’agissait d’une invitation expérimentale à interroger la mémoire collective pour « purger les passions », réhabiliter l’humain dans sa dignité primordiale et bâtir une paix sociale durable. Comment panser les blessures du passé pour renouer le lien humain ? Comment transformer la mémoire collective des peuples pour retrouver une dignité partagée ?
Intervenants : Hamidou Anne et Jean-Eudes Biem
Résidence de création, Patrick Joël Tatcheda Yonkeu, du 17 mai au 26 juin 2021
Arrivé de Bologne, Patrick Tatcheda Yonkeu a séjourné́ en résidence pendant six semaines. Période au cours de laquelle il a produit l’exposition « Atmosphères », constituée d’une dizaine d’œuvres, dont une installation monumentale (6 m x 3 m) intitulée Reset 98. Il s’agit d’une série de 98 masques trempés dans un mélange de sel qui symbolise la mémoire. Au cours de cette résidence, a eu lieu un atelier d’initiation à la peinture avec des jeunes de la localité́ de Suza.
Cartographie de Suza, août à décembre 2021
À partir de l’atelier mené par Felwine Sarr sur comment ré-enchâsser l’économie dans les cultures locales, il est apparu qu’il était complexe de mettre en pratique cette idée car l’on connaissait mal le territoire de Suza et ses problématiques. Il est alors paru nécessaire de mener une enquête e de terrain préalable.
Ce travail avait un double intérêt :
1) permettre d’identifier les atouts et les faiblesses de Suza, ainsi que les besoins et attentes des populations et des agriculteurs
2) constituer des archives locales, des archives endogènes afin de contribuera à faire de la Fabrique de Suza un centre de documentation et de recherche sur le vivant.
Pour cela 3 doctorants se sont relayés d’août à décembre 2021 pour travailler sur :
- Les personnes déplacées, recompositions socio-économiques et appropriations des terres dans la localité de Suza, Moungo-littoral
- Les attitudes et les pratiques des communautés et autorités locales sur la vente des terres dans le groupement Suza
- L’ethnographie des patrimoines thérapeutiques et culinaires dans le bas Mungo (groupement de Suza) : dispositif et enjeux de la conservation et de la valorisation
Ateliers littéraires et Jours et nuits de la poésie, du 22 au 26 avril 2021
Ateliers d’écriture : du 22 au 26 avril 2021
Lors de cette seconde étape, vingt jeunes gens entre 20 et 30 ans intéressés par l’écriture ont suivi des ateliers littéraires. Ces ateliers ont été́ tenus en présentiel par Capitaine Alexandre, Hemley Boum, Anne Sophie Stéfanini. En Zoom par Rodney St Eloi, Gaël Faye, Béata Umubyeyi.
Chaque soirée était ponctuée par des séances de lecture.
Nuit de la poésie du Tout-monde : 26 avril 2021
L’objectif était de rassembler poétesses et poètes d’horizons divers pour des lectures croisées et tables rondes. Cette rencontre a rassemblé le temps d’une soirée : Capitaine Alexandre, Hemley Boum, Manalone, Alexandre Bord, Gamil Da genius, Antonya David-Prince, Hervé Yamguen, Sadrak, Marsi, Serge Epoh, Anne Sophie Stéfanini.
Résidence de création, Louis Philippe de Gagoue, du 14 au 19 avril 2021
Louis Philippe de Gagoue est venu d’Abidjan pour une résidence à la Fondation MAM au cours de laquelle il a produit une série photographique intitulée « Les gardiens de Suza ».
Exposition à programmer.
Résidence de création, Anna Mapoubi, du 06 au 22 février 2021
Anna Mapoubi arrivée de Saint Etienne a séjourné́ pendant plus de trois semaines à la Fondation MAM à Suza. Elle y a produit des œuvres, assistée par cinq jeunes résidents du village Suza originaire du NOSO, qu’elle a initiés au tissage en vue de son exposition « Fluide fou ».
Nuit des idées, Felwine Sarr, Séverine Kodjo Grandvaux, Achille Mbembe, Parfait Akana, en collaboration avec l’Institut Français du Cameroun, du 29 au 31 janvier 2021
Résidence de création : Aurélie Djiena et Wilfried Mbida, du 03 au 22 octobre 2021
Au terme d’une résidence de 2 semaines.
Au cours de cette résidence des ateliers jeunesse d’initiation au collage et à l’agriculture biologique se sont déroulés en présence d’une quinzaine d’enfants.
Résidence de création : William Adjété Wilson, du 25 septembre au 18 octobre 2021
Au terme d’une résidence de 2 semaines, William Adjété Wilson produit des œuvres pour son exposition « Tissages et métissages ». Au cours de cette résidence, a eu lieu une visite de son atelier par une dizaine de personnes.
Résidence de création : Fred Ebami et le collectif On a Slamé sur la Lune, du 28 décembre 2020 au 16 janvier 2021
Les membres du Collectif On A Slamé Sur La Lune (Capitaine Alexandre, Fred Ebami, Manalone). Cette résidence de 2 semaines à la Fondation MAM du côté de Suza à une trentaine de kilomètres de Douala, ont investi la galerie MAM, avec l’idée de faire dialoguer mots, images et paysages. Au cours de cette résidence des ateliers jeunesse se sont déroulés en présence d’une vingtaine d’enfants.
Fabrique de Suza : décembre 2019
Après discussion avec Felwine Sarr et Achille Mbembe lors de leur participation au salon MOSS en 2017 et en 2018, l’idée a été émise de s’inspirer du travail entrepris lors des Ateliers de la pensée à Dakar et d’imaginer une mise en pratique des réflexions touchant à notre rapport au vivant à l’ère de l’anthropocène et dans un contexte postcolonial. Mise en pratique qui doit être définie, non pas de manière générale, mais enracinée dans une réalité concrète, un terroir avec sa géographie, son climat, ses pratiques agricoles et culturelles et ses propres problématiques.
L’idée était de mettre en place un laboratoire, un lieu de recherche et d’expérimentation ; le parti pris étant qu’idées et pratiques se nourrissent l’une l’autre concomitamment. Le projet était de faire se croiser différentes approches (théoriques, pratiques, artistiques…) et de travailler ensemble sur une thématique qui devait s’implanter dans un territoire précis, celui du Cameroun.
Après moult réflexions, il est apparu que ce projet devait s’inscrire non pas à Douala mais à Suza, sur les terres de la ferme agricole biologique MARHA. Ainsi est née la Fabrique de Suza.